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# 47 - De Wroclaw Centre (PL.) à Milochowice (PL.)

  • horizonsvagabonds
  • 11 avr. 2016
  • 2 min de lecture

We wake up going across few bridges. We go several kilometers before exiting Wroclaw. The greenness of the hills and the fields reminds us that's spring although the sun is not here. Our top speed is 7km/ hour : an eliminative rhythm on bicycle. Our legs are getting tired and we need carbohydrates. With a full stomach we get closer to wooded areas. The water containers are empty, Léo stops to ask inhabitants for water but they refuse with a worried and suspicious look. Maybe they don't understand but thrice, it' s becoming disobliging. We finally meet a nice old man and, although the communication is not easy, we are able to understand each other. The toothless old man with a kindly smile gives us water and encourages us for our trip, at least it's what we understand. We go in the forest, the big pines screen the light. Étienne and Léo, with a renewed energy, speed up and Hugo loses sight of them. The group gets separated to meet, later on , in the little village: Milochowice. We set up the tent in the wood while we are surprised by this magic moment. Peacefully and graciously a trio of deers crosses the path which separated us from a thicker vegetation. We won't stay up tonight, and will enjoy the quietness of the natural environment to recover.

Nous traversons quelques ponts en émergeant petit à petit de la veille. Wroclaw s'étend sur quelques kilomètres avant que nous n'atteignons la sortie d'agglomération. La verdure des collines et des champs nous rappelle que nous sommes au printemps bien que le soleil ne soit pas au rendez-vous. Notre vitesse de pointe est de 7 km/heure, une cadence quasi-éliminatoire à vélo. Nos jambes fatiguent et un besoin de glucides s'impose. Le ventre plein, nous nous rapprochons de zones boisées. Les gourdes sont vides, Leo s'arrête pour demander de l'eau aux habitants, lesquels refusent, le regard inquiet et méfiant. Peut-être une incompréhension de leur part mais à trois reprises cela devient désobligeant. Nous croisons finalement un vieil homme à la démarche sympathique et bien que la communication ne soit pas évidente, nous parvenons à nous faire comprendre. Le vieillard édenté au sourire bienfaisant fait le plein d'eau et nous souhaite du courage pour notre voyage, du moins c'est ce que nous saisissons. Nous pénétrons dans la forêt, les grands pins filtrent la lumière. Étienne et Leo, pris d'un regain d'énergie, accélère et Hugo les perd de vue. Le groupe se sépare pour se retrouver quelques heures plus tard dans le petit village de Milochowice. Nous installons la tente dans les bois tandis que nous nous laissons surprendre par cet instant magique. Un trio de cerfs aux longs bois traverse paisiblement et avec grâce ce bout de chemin qui nous sépare d'une végétation plus dense. Nous ne veillerons pas ce soir et profiterons du calme de l'environnement naturel pour récuperer.


 
 
 

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