# 10 - De Dampierre-en-Burly (45) à Saint-Sauveur-en-Puisaye (89)

This morning we leave from the « Pays de la Loire » region to join « Bourgogne » region where we reach our first great step : Saint Sauveur en Puisaye.

Few kilometers after the starting, we make a break near the market of Giens for the breakfast : two chocolate breads very quickly eaten. The sky is getting darker and we are feeling the first rain drops. We go back on our way singing porto-rican songs to forge tour not confortable situation and remind us the warm sun.

Our wishes are not listened. Few minutes later, it’s snowing big snowflakes, our toes are getting harder and our muscles are getting tired. Under a shelter, we change our wet socks. 6 kilometers later, the frozen water got inside our shoes. We come in the closest flat : a Super U market. Wet from the head until the feet, we han gour laundry on the washing machines on sale. We take advantage of the situation to buy two couples of socks ( 2 for each of us ) so 12 kilometers for each one if we change every 6 km. The sock budget is getting important. The clients from the famous company encourage us when they watch our snowy bikes, worried. The storm is more quiet, and the flakes are smaller, they finally get disappearing. We find back hope almost lost and take the road back, exhausted.

Saint Fargeau town, already a great victory for us. We call Maxime to inform him about our arrival before ride back on our bike saddles. The Saint Sauveur en Puisaye sign already passed after travelling about 750 km. Our last effort permit to reach the college where Leo and Maxime’s family are waiting for us with big sheets of welcoming, and encouragment shouts. We kiss each other, touched by the situation, as the relief is intense. Patricia host us at her home and cooked us a delicious pasta with carbonara salsa plate.

Ce matin nous partons de la région Pays de La Loire pour rejoindre celle de la Bourgogne où nous atteindrons notre première grande étape: Saint Sauveur en Puisaye. Quelques kilomètres après le départ, nous nous arrêtons au marché de Giens pour le petit-déjeuner: deux pains au chocolat très vite engloutis. Le ciel s'obscurcit et les premières gouttes de pluie se font sentir. Nous poursuivons notre route en chantonnant des airs porto-ricains pour oublier notre situation peu confortable et nous rappeler le soleil des tropiques. Nos souhaits ne sont pas entendus. Quelques minutes plus tard, il neige à gros flocons, nos orteils se durcissent et nos muscles se fatiguent. Sous un abri, nous changeons nos chaussettes imbibees. 6 kilomètres plus tard, l'eau glaciale s'est déjà infiltrée, nous entrons alors dans le bâtiment le plus proche: un Super U. Trempés de la tête au pieds, nous étendons nos affaires sur les machines à laver en exposition. Nous profitons de l'occasion pour acheter de nouvelles paires de chaussettes (2 paires chacun) soit 12 kilomètres chacun si nous les changeons tous les 6 kilomètres. Le budget chaussette en deviendrait conséquent. Les clients de la célèbre enseigne nous encouragent lorqu'ils scrutent nos vélos l'air inquiet. La tempête se calme, la taille des flocons se réduit petit à petit jusqu'à disparaître complètement. Nous retrouvons l'espoir que nous avions presque perdu et reprenons la route, amorphes. Saint Fargeau, une bien belle victoire déjà. Nous appelons Maxime pour le tenir au courant de notre arrivée proche et remontons sur nos selles. Le panneau Saint Sauveur en Puisaye enfin dépassé après avoir parcouru, depuis la Pointe de Corsen, plus de 750 kilomètres. Nos derniers efforts permettent d'atteindre le collège où la famille de Leo et Maxime nous attend avec un grand drap tendu de bienvenue et des cris d'encouragement. Nous nous embrassons tous, émus de la scène, tant le soulagement est intense. Patricia nous accueille alors chez elle, au chaud et au sec autour d'un excellent plat de pâte à la sauce carbonara que nous dégustons avec beaucoup de plaisir.